PIERRE-ANDRÉ PAGE

CONSEILLER NATIONAL

POUR LA SUISSE.ecuCH AVEC FRIBOURG.ecuFR

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NEWS 02.12.2024

Conseil national

Mon élection à la 1ère vice-présidence

Lundi 2 décembre, en ouverture de la dernière session de l’année, le Conseil national m’a appelé à la première vice-présidence de la Chambre du peuple pour 2025. J’ai recueilli 156 voix sur 161 bulletins valables (*). Je suis très heureux de ce résultat !

J’exprime ma reconnaissance à l’ensemble de mes collègues conseillères et conseillers nationaux pour leur confiance ainsi témoignée comme je salue le soutien apporté par mon groupe parlementaire. Je remercie chaleureusement ma famille et mes proches pour leur fantastique accompagnement de tous les instants, un accompagnement fait de discrétion et d’efficacité.

Je poursuis cette nouvelle étape sur le chemin du perchoir du Conseil national en 2026 avec conviction et enthousiasme, fier de porter ainsi les couleurs de mon canton de Fribourg du côté de la Berne fédérale. Demain comme hier, mes engagements seront toujours marqués du sceau de mes valeurs d’écoute et de dialogue, au service de l’ensemble de nos concitoyennes et concitoyens.

A vous toutes et tous, merci de votre soutien !

Pour l’année à venir, le trio présidentiel du Conseil national sera composé de Mesdames la Présidente Maja Riniker, PLR, Argovie et de la deuxième Vice-présidente Katja Christ, Vert’Libéral, Bâle-Ville.

Pierre-André Page,
conseiller national, Châtonnaye

(*) Bulletins délivrés 187; bulletins rentrés 186; blancs 23; nuls 2; bulletins valables 161; majorité absolue 81.
Soins à domicile

NEWS 13.11.2024

Bravo à Adrian Brügger

Toutes mes félicitations à Adrian Brügger ! Notre actuel Président du Grand Conseil vient d’être appelé à la présidence d’AGRI Fribourg-Freiburg lors de l’assemblée tenue le 12 novembre au Crêt en Veveyse.

Cette nomination me réjouit: avec Adrian Brügger, agriculteur à Jetschwil près de Guin, les paysans fribourgeois ont choisi un fin connaisseur du monde agricole, un ardent défenseur de la famille paysanne. Et avec Adrian Brügger, AGRI Fribourg a choisi un homme politique engagé, au niveau de sa commune de Guin (où il siège au Conseil général) comme au niveau cantonal (où il siège depuis 2016 comme député UDC au Grand Conseil). Un homme politique consensuel, à l’esprit pragmatique, attaché au bilinguisme dans notre canton et fidèle à ses valeurs au premier rang desquelles il place toujours le respect !

Je souhaite à Adrian Brügger plein succès dans ses nouvelles activités présidentielles où il aura à cœur de rapprocher encore davantage le paysan du consommateur, la ville de la campagne !

Pierre-André Page,
conseiller national, Châtonnaye

> voir le communiqué de presse


NEWS 11.11.2024

«Café Votations» à Châtel-st-Denis

A la rencontre des aînés

Soins à domicile

Sympathique initiative d’Alan Lamberti, éducateur: il y a quelques jours, il réunissait, à l’Espace culturel de la Maison Saint-Joseph à Châtel-st-Denis, quelques résidentes et résidents du foyer pour parler… politique. Ou plus exactement des objets fédéraux soumis en votation populaire le 24 novembre prochain. J’ai participé à ce débat, aux côtés de Timon Gavallet, Président de l’UDC Fribourg, de Thomas Gremaud, Président cantonal du parti socialiste et Matthieu Pires, membre des Vert’libéraux Glâne-Veveyse.

Des moments de vifs échanges que j’apprécie: «Nos aînés ont beaucoup fait pour notre communauté.» Pareil débat est toujours stimulant, il nous permet aussi, à nous politiciens, d’entendre des voix d’expérience et de rapprocher ainsi la politique du citoyen ! Je suis heureux d’y avoir contribué.

Et pour toutes et tous, n’oubliez pas de remplir votre bulletin de vote pour le 24 novembre prochain… Elargissement de nos autoroutes, changement dans le financement des prestations de santé et deux modifications du droit du bail. Quatre fois «OUI» !

Pierre-André Page,
conseiller national, Châtonnaye


NEWS 28.10.2024

Votations du 24 novembre 2024: c’est simple…

Quatre fois «oui»

Soins à domicile

En votant le 24 novembre 2024, c’est simple… Ne retenez que ce chiffre: 4 ! Et glissez quatre fois «OUI» aux quatre objets soumis au verdict des urnes: un élargissement des autoroutes, un changement dans le financement des prestations de santé et deux modifications du droit du bail. Quatre fois «OUI» «pour moderniser la Suisse et garantir la qualité de vie». Voyons en détail…

Départ sur les routes d’abord: le dossier prévoit six aménagements d’autoroutes, dont trois tunnels (Bâle, Schaffhouse et St-Gall) et deux élargissements de l’A1 entre le Wankdorf et Kirchberg. Le dernier projet touche la Suisse romande avec l’élargissement à six voies du tronçon de l’A1 entre Le Vengeron–Coppet et Nyon. Si les tunnels ne mangent pas de terres agricoles, les élargissements grignoteront environ 0,1 km2 de surfaces d’assolement qui seront compensées! Coût de ces modernisations indispensables à la fluidité et à la sécurité du trafic: 4,9 milliards de francs, financés par le FORTA (fonds pour les routes nationales et le trafic d’agglomération), alimenté lui, notamment, par la vignette et la surtaxe sur les huiles minérales. Donc, les finances fédérales ne sont pas impactées !

Autre votation, une modification de la LAMal. Un financement uniforme qui va permettre de financer toutes les prestations, ambulatoires, hospitalières ou dispensées en EMS, selon la même clé de répartition. Les cantons prendront toujours en charge au moins 26,9 % des coûts et les caisses-maladie au maximum 73,1%3. Objectif: accélérer le transfert des prestations de l’hospitalier vers l’ambulatoire. Et comme cantons et caisses-maladie devront financer ces soins conjointement, tous les deux auront avantage à encourager le traitement le plus judicieux sous l’angle médical et le moins onéreux. Un nouveau système qui coordonne médecins, soignants, thérapeutes, pharmaciens améliorant ainsi la qualité des soins aux patients et une réduction des coûts.

Enfin deux modifications du droit du bail. Question de la sous-location d’abord. Pour de nombreux locataires, il est aujourd’hui essentiel de pouvoir recourir à la sous-location, mais l’essor des plates-formes en ligne, notamment, favorisent les abus. Des règles plus claires doivent donc être fixées: pour sous-louer son logement, le locataire devra obtenir le consentement écrit de son propriétaire. Question de la résiliation pour besoin propre ensuite. Actuellement, le propriétaire peut résilier de manière anticipée en faisant valoir «un besoin propre et urgent». Avec la correction du droit du bail, cette notion tombe et devient «un besoin propre important et actuel». Une adaptation qui a des conséquences extrêmement modestes pour les locataires qui conservent tous leurs droits de contestation et pourront toujours s’opposer aux résiliations qui leur seraient défavorables.

Votations du 24 novembre: quatre «OUI» qui moderniseront la Suisse (autoroutes) et garantiront la qualité de vie de nos concitoyennes et concitoyens (priorité aux soins ambulatoires et droit du bail).

Pierre-André Page,
conseiller national, Châtonnaye


NEWS 28.09.2024

Dernière semaine de session: asile, CEDH, fiscalité et presse

Viande de cellules souches: «bon» appétit !

Le Parlement, et le Conseil fédéral, n’ont vraiment pas la même carte de menus que notre population…Très nombreuses sont, parmi notre population, les personnes qui trouvent scandaleux que des cellules souches servent à produire – et à vendre – de la viande! Mais par 135 voix contre 51, le Conseil national a refusé ma motion visant à interdire pareille viande artificielle dans notre pays. Je ne suis pas opposé aux progrès technologiques mais, pour moi, l’appellation «viande» est trompeuse pour le consommateur, nous n’avons aucun recul quant à sa dangerosité sanitaire et nos producteurs suisses nous offrent déjà une vraie viande, de qualité ! En vain: le livre de cuisine de la Conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider explique que cette viande de cellules souches ne peut être désignée comme viande et que notre pays dispose de tous les éléments pour éviter la mise en danger du consommateur… «Bon» appétit…

Soins à domicile

Au chapitre de l’asile, la pression de notre parti commence à porter ses fruits. Ainsi le Conseil national a adopté, par 105 voix contre 74, une motion de l’UDC selon laquelle le regroupement familial ne doit plus être accordé aux personnes admises à titre provisoire. Autres succès: une motion visant à systématiser l’échange de données concernant les migrants illégaux a été acceptée par 119 voix contre 72 et une autre motion de la gauche voulant accorder une autorisation de séjour à tous les citoyens ukrainiens a été rejetée par 120 voix contre 72.

Toujours au chapitre des droits de l’homme, l’UDC demandait que la Suisse dénonce la Convention européenne des droits de l’homme (CEDH): une convention qui, ce printemps, reprochait à notre pays de ne pas remplir nos obligations dans le domaine de la protection du climat! Une extension inadmissible de la jurisprudence… Mais notre démarche a été refusée par 121 voix contre 65.

Fiscalité des couples mariés: le Conseil national a approuvé, par 98 voix contre 93 (dont la mienne) et une abstention, une imposition individuelle indépendante de l’état-civil! Une décision qui va créer un «monstre bureaucratique»: chaque couple devra remplir deux déclarations d’impôts et l’ensemble des revenus et de la fortune du ménage devra être réparti… Cette imposition différenciée – qui doit encore être traitée par le Conseil des Etats – devrait entraîner des pertes de l’ordre de 800 millions de francs pour la Confédération et de 200 millions de francs pour les cantons.

Argent toujours avec une aide à la presse. J’ai soutenu l’initiative de ma collègue Christine Bulliard-Marbach en faveur de la presse régionale. Par 126 voix contre 61, ce projet qui entend soutenir les petits médias locaux est cependant limité à sept ans. Je me suis par contre opposé à une aide aux médias électroniques ainsi qu’à une suppression de la concurrence déloyale de l’aide à la presse associative et des fondations.

Pierre-André Page,
conseiller national, Châtonnaye


NEWS 23.09.2024

Conseil national: deuxième semaine de la session d’automne

La semaine des «A»

Au Conseil national, la deuxième semaine de la session d’automne pourrait se résumer à la semaine des «A»: A comme armée, A comme agriculture et A comme argent. Trois dossiers qui retiennent mon attention – et la vôtre !

A comme armée. Jeudi, par 110 voix contre 78, le Conseil national a accordé une enveloppe supplémentaire de 4 milliards de francs pour l’armée, pour les années 2025-2028. Depuis la chute du Mur de Berlin en 1989, l’Europe, y compris notre pays, ont donné la priorité à la paix au détriment de l’armée. Mais aujourd’hui, la situation a radicalement changé et notre armée doit pouvoir disposer des moyens adéquats pour faire face à une série de menaces aussi diverses qu’improbables. Cette nouvelle dépense sera compensée par des coupes dans la coopération internationale, dans les dépenses pour le personnel fédéral et par un accroissement de l’efficacité de l’armée elle-même. Un dossier qui retourne au Conseil des Etats.

Soins à domicile

A comme agriculture. Mardi, contre l’avis du Conseil fédéral, par 95 voix contre 90 et 5 abstentions, une motion de mon collègue Nicolas Kolly a passé la rampe du Conseil. Les exploitations agricoles ne doivent pas être obligées d’utiliser la plateforme digiFLUX dès le 1er janvier prochain. Pour le Conseil fédéral, les données saisies avec digiFLUX servent à l’établissement de bilans des excédents d’éléments fertilisants et à la détermination des risques dans le domaine de la protection des végétaux. Mais pour le conseiller national Nicolas Kolly, la bureaucratie et les contrôles auxquels les agriculteurs sont soumis sont des charges administratives exponentielles alors que leur revenu agricole stagne.

A comme argent. L’imposition individuelle est une réforme fiscale qui inquiète et qui divise… Les débats devraient se poursuivre durant cette troisième (et dernière) semaine de session. L’UDC est opposée à l’imposition individuelle qui entraînerait des charges administratives conséquentes pour les autorités fiscales comme des inégalités de traitement entre les couples. Dossier à suivre donc…

A relever également, du côté de la sécurité du personnel et des requérants dans les centres fédéraux d’asile, que le Conseil a décidé de la renforcer, par 104 voix contre 87. Le Conseil a en outre suivi l’UDC, par 117 voix contre 72, pour autoriser la fouille des appareils électroniques.

Pierre-André Page,
conseiller national, Châtonnaye


NEWS 16.09.2024

Conseil national: première semaine de la session d’automne

Des sous pour l’UNRWA au cœur des débats

Parmi les nombreux dossiers traités par le Conseil national dans sa première semaine de la session d’automne, celui touchant à l’aide de la Confédération à l’UNRWA a, dès lundi dernier, retenu toute l’attention. Par 99 voix contre 88 et 7 abstentions, le Conseil national a soutenu la proposition de l’UDC visant à couper sans tarder les vivres à cet Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient. Car pour l’UDC, il faut cesser de soutenir financièrement une organisation potentiellement liée au terrorisme. Dans la foulée des débats, le Conseil national a soutenu par 120 voix contre 73 une motion de la Commission de politique extérieure (à laquelle j’appartiens) demandant de réaffecter la contribution de la Suisse à l’UNRWA pour 2024 directement à la population palestinienne, par l’intermédiaire des organisations déjà actives sur place. De plus, le Conseil fédéral doit s’engager auprès de la communauté internationale en faveur d’une solution pour remplacer l’UNRWA.

Soins à domicile

Le lendemain mardi, le Conseil national a vu jaune: avant que la Poste ne poursuive ses restructurations, et ses suppressions de guichets annoncées, une motion approuvée par 113 voix contre 60 et 18 abstentions demande que le mandat de service universel de La Poste soit revisité et défini comme son domaine d’activité. Plus tard, ce même Conseil national verra rouge en refusant d’octroyer 100 millions de plus pour les forêts, un vote acquis par 99 voix contre 86. Et pourtant, cet argent supplémentaire avait été demandé par le Parlement: l’UDC a soutenu, en vain, que les dégâts dans les forêts augmentent avec le changement climatique.

Succès par contre pour l’UDC, 121 voix contre 64, avec la motion d’une ancienne députée thurgovienne pour qui les EMS et les cliniques psychiatriques ne devraient plus pouvoir utiliser de psychotropes dans le seul but de calmer leurs résidents. Pour l’UDC, la dignité humaine doit être respectée. Ou encore pour la motion d’un collègue saint-gallois (101 voix contre 75) demandant que l’imprescriptibilité des abus sexuels sur des victimes soit rehaussée de l’âge de 12 ans à 16 ans.

A relever enfin que la Confédération va poursuivre son programme de soutien pour encourager l’accueil extrafamilial pour enfants (les crèches) jusqu’en 2026. Malgré le fait que cette tâche soit du ressort des cantons et que les finances fédérales soient en mauvais état.

Pierre-André Page,
conseiller national, Châtonnaye


NEWS 31.08.2024

Pénurie de poulet suisse

Soutenons les producteurs suisses !

On a pu lire, à la mi-août dans LA LIBERTE, que la volaille suisse rencontre actuellement un tel succès auprès des consommateurs que même les restaurants peinent à en trouver sur le marché!

Voilà qui est réjouissant: les produits de qualité de nos paysans sont appréciés et demandés par les clients. Mais attention à l’ironie: cette information tombe à la fin d’un été durant lequel des militants n’ont cessé de mener campagne contre les grands distributeurs, Coop et Migros notamment, afin de les obliger à vendre moins d’aliments d’origine animale. Les opposants au nouvel abattoir de Micarna à Saint-Aubin sont même allés chercher des oppositions aux quatre coins de la Suisse pour éviter que le projet ne se réalise.

Un diktat dans l’assiette du consommateur n’est pas la solution aux problèmes du changement climatique. De plus, il est contradictoire d’exiger de diminuer la production de viande en Suisse, alors que l’offre ne suffit largement pas à couvrir la demande. Nous devons à tout prix assurer la sécurité alimentaire de notre pays. En lieu et place d’importer à tour de bras, soutenons nos agriculteurs suisses. Eux produisent dans des conditions d’élevage strictes, dans le respect du bien-être de l’animal. Eux nous offrent une viande de qualité ! Les consommateurs l’ont bien compris : les militants, eux, pas encore…

Pierre-André Page,
conseiller national, Châtonnaye

Soins à domicile

NEWS 16.08.2024

Soins à domicile

La biodiversité du 22 septembre

NON aux exagérations !

La biodiversité est notre source de vie ! Voilà pourquoi, chacune et chacun d’entre nous s’emploie, à son niveau, à la protéger. Voilà pourquoi les exploitations agricoles entretiennent des surfaces de promotion de la biodiversité de quelque 200’000 hectares dans notre pays. Sans compter les 220’000 ha de prairies riches en espèces dans nos régions d’estivage. Et voilà pourquoi aussi, depuis des années déjà, la Confédération a élaboré sa «Stratégie Biodiversité Suisse» et investit, chaque année, environ 600 millions de francs dans la conservation de la diversité des espèces.

Alors, à quoi bon une initiative populaire «Pour l’avenir de notre nature et de notre paysage» (initiative biodiversité) ? Parce que ses initiants sont extrêmes ! Et les conséquences de ce qu’ils proposent seraient catastrophiques pour notre pays, notre économie et notre population. Voyons plutôt…

  • Ce «oui» à la biodiversité réduirait les surfaces productives agricoles en Suisse, nous obligeant à importer encore plus de nourriture: le panier de la ménagère dépendrait donc de l’étranger !

  • Ce «oui» réduirait massivement le développement des énergies renouvelables comme l’exploitation de nos forêts: alors que nous voulons nous tourner vers ces énergies pour remplacer pétrole et gaz…

  • Ce «oui» réduirait les activités de loisirs et serait une véritable entrave au tourisme.

  • Ce «oui» renchérirait la construction, ralentirait le développement de nos régions périphériques et de montagne.

Outre le fait que les mesures proposées par l’initiative coûteraient 400 millions de francs à la caisse fédérale, Confédération et cantons verraient leurs marges de manœuvre fortement limitées. Décidément, cette initiative exagère. Et tout ce qui est exagéré est insignifiant: le 22 septembre, définitivement «NON» à l’initiative biodiversité ! Pour notre nature, pour notre économie, pour notre population, pour notre avenir !

Pierre-André Page,
conseiller national, Châtonnaye

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