Conseil national: une session de printemps qui ne porte pas son nom…

Depuis lundi 26 février dernier à Berne, les Chambres fédérales vivent à l’heure de leur session de… printemps. A l’intérieur du Palais fédéral peut-être… mais pas à l’extérieur ! Des journées où il aura été question de prix cassés: oui pour l’arrivée sur le marché de nouvelles lignes de bus, mais vraiment non pour les prix malmenés du sucre ou du lait suisses.

En ouverture de la semaine, le Conseil national a débattu, mardi 27 février 2018, de l’organisation des infrastructures ferroviaires et, notamment, de l’ouverture au marché, dès la fin de ce mois de mars, de nouvelles lignes de bus à prix cassés. Le Conseil national a accepté cette nouvelle concurrence – dont je me réjouis. Dans un débat enregistré dans les Pas perdus du Palais fédéral pour « La Télé » (voir l’émission à l’adresse http://bit.ly/2CZ0y0A), j’ai expliqué que ces nouveaux bus et leurs prix cassés mettaient une saine pression sur leurs concurrents, les trains CFF et les bus de La Poste: une concurrence de prix qui ne peut que profiter aux consommateurs. Mais j’ai aussi précisé qu’il était essentiel que ces nouvelles lignes s’intègrent aux infrastructures existantes (arrêts, gares routières, etc.).

Soutenir le sucre suisse

Cette semaine a également souri au monde agricole – avec raison ! Mercredi 28 février, par 94 voix contre 69, le Conseil national a accepté une initiative parlementaire de mon collègue fribourgeois Jacques Bourgeois pour soutenir les producteurs betteraviers et les sucreries suisses, une démarche qui sauvegarde ainsi l’économie sucrière indigène. Ce même Conseil a aussi soutenu la motion de Jacques Nicolet (UDC) pour exiger de l’interprofession du lait une réelle gestion des quantités en matière de production laitière ainsi qu’une autre motion de Jean-Pierre Grin (UDC) demandant que lors des négociations commerciales avec la Malaisie, la Suisse exclue l’huile de palme. Trois démarches qui contribueront à aider notre agriculture.

Enfin, de mon côté, à relever que je suis monté à la tribune pour défendre deux initiatives, l’une valaisanne, l’autre des Grisons, pour encourager le réaménagement de chalets et autres raccards situés hors des zones à bâtir: dans ce domaine, la liberté doit être laissée aux cantons.

Pierre-André Page,
conseiller national, Châtonnaye

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